2009

FESDIG 2009

Rétrospective sur la 6ème édition 2009 : "Culture, facteur d'ouverture et de développement socio-économique"

Les chiffres :

  • plus de 9 000 festivaliers en 4 jours, 150 artistes
  • 22 concerts, 31 prix attribués dans les compétitions
  • toutes disciplines confondues, 200 bénévoles

Les personnes qui ont porté le Festival 2009

  • Présidé par le Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication du Burkina Faso
  • Parrainé par M. Jean Baptiste Natama, Secrétaire Permanent du Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs (MAEP)
  • Coparrainé par M. Innocent Coulidiaty, Directeur Général de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale
  • Initié par l'Association Todiyaba pour la Culture et le Développment (A.T.C.D.)

Vidéos FESDIG 2009

Spot télé 2009
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Troupe Yankadiy
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Troupe Yankadiy
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Lutte Traditionnelle
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Les Playerz
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Les Playerz
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Troupe Gaanta
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Troupe Gaanta
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Tipouguimba Lankoidé
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Tipouguimba Lankoidé
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Belgium circus
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Presse FESDIG 2009

Voici une sélection des articles parus lors de l'édition 2009 du FESDIG

{slide=Interview avec Alfred Ouoba, directeur du FESDIG, sur www.fasopresse.net}

Faso Presse

Alfred Ouoba, président du comité directeur du Festival Dilembu au Gulmu : “Nous cherchons à faire le développement et à présenter la culture du milieu rural à l’extérieur”

vendredi 24 avril 2009

Dans l’ambiance carnavalesque du festival, Sidwaya Mag Plus a pu rencontrer le promoteur Alfred Ouoba. Président de l’Association Todiyaba, il se dit confiant quant à l’avenir du FESDIG et ses retombées sur les populations locales.

Sidwaya Mag Plus : Depuis quand, le Festival a été créé ?

Alfred Ouoba : Ce festival existe depuis six ans, mais l’idée a germé en moi, il y a dix ans de cela. J’ai mis trois années avant de lancer la première édition en 2004.

S.M.P. : Qu’est-ce que vous visez à travers ce festival ?

A.O. : Le FESDIG, comme l’indique le thème de cette sixième édition qui est : “culture, facteur d’ouverture et de développement”, veut supposer qu’à travers cette manifestation, nous cherchons à nous impliquer également dans le développement des zones rurales et à présenter leur aspect à l’extérieur. Nous voulons permettre aux populations de ces zones de la région de l’Est, de pouvoir nouer des contacts avec les populations des villes et des partenariat d’échange sur le plan culturel et sur les actions à mener pour le développement.

S.M.P. : Après six ans d’existence, qu’est-ce qu’on peut tirer comme enseignement ?

A.O. : L’organisation des éditions précédantes nous a beaucoup édifié. L’innovation cette année, a été une révision du programme pour l’adapter aux réalités du terrain. Aussi, nous avons réussi à faire venir des artistes de taille pour créer beaucoup plus d’ambiance. La préparation sur le site a été aussi une innovation en tant que telle. Parce que les éditions passées n’ont pas regroupé un si grand monde et un grand nombre de stands d’exposition. Nous avons pour cette année, pris un certain nombre de dispositions pour alimenter les stands en lumière, à partir d’un groupe électrogène. Cela va permettre aux exposants de rester aussi longtemps que possible dans leurs stands durant les soixante douze heures du festival.

S.M.P. : Vous avez associé la manifestation culturelle à une foire agro-pastorale, comment expliquez-vous cette démarche ?

A.O. : Notre démarche par rapport à cette mini-foire agropastorale montre la spécificité de la tenue de cette manifestation culturelle en milieu rural, dans un village qui est Tiantiaka. Ce festival a été créé pour valoriser les traditions culturelles de nos paysans, agriculteurs, éleveurs, artisans et artistes du terroir. Quand une activité culturelle de ce genre est organisée en milieu rural, sans associer les producteurs, l’objectif ne peut pas être atteint. C’est ainsi que nous nous sommes dit qu’un festival en zone rurale viserait à encourager les agropasteurs avec cette mini-foire. Il permettra également aux gens de compétir dans différentes disciplines artistiques et recevoir des prix d’encouragements. Tout chose qui les motivera à produire plus.

S.M.P. : Comment vos partenaires apprécient la manifestation ?

A.O. : Ils ont très bien apprécié ce festival pour son organisation en milieu rural, et son envergure. Ce n’est pas chose facile d’implanter un aussi grand site au milieu des cases, avec tous les décors qui conviennent. Le déplacement dans la localité de tout ce matériel sono, exige une mobilisation et un savoir-faire organisationnel. Ils ont surtout apprécié le sens du partage entre les membres de l’Association Todiyaba et les populations et surtout, le soutien de nos amis festivaliers venus de Belgique, d’Allemagne et de France. Ces partenaires sont présents pour vivre le festival, mais aussi pour partager leurs expériences avec nos populations. La preuve est que sur le site, ils tiennent des stands d’animation, associent les élèves à ces manifestations. Ils font également des prestations sur le podium, avec des numéros de cirque. C’est une forme d’échanges culturels qui permettra au FESDIG de construire le pont de l’amitié entre populations du Nord et du Sud.

S.M.P. : Les rideaux viennent de tomber pour cette sixième édition. Qu’envisagez-vous pour les prochaines ?

A.O. : Mon souhait est de voir évoluer sur ce podium, des groupes européens. Des gens qui ne viennent pas dans l’intention de se produire pour attendre en retour, un cachet mais simplement dans le but de partager de tout cœur, ce qu’ils ont avec les populations. Je pense que ce podium peut à l’avenir servir de creuset à la sélection des meilleurs artistes et artisans de la région, pour des prestations lors des grands festivals en Europe. Cela permettra à ces artistes de vivre de leur art.

S.M.P. : Quel est votre dernier mot ?

A.O. : Qui parle de développement sans parler de culture, doit se dire qu’il manque quelque chose. A mon avis, ce festival est à la fois une culture impliquant le développement. Il va permettre au milieu rural de s’ouvrir au monde extérieur. L’année dernière, nous avons reçu l’un des plus grands festivals belges : “Esperanza” qui a fait le déplacement au Burkina Faso pour vivre l’événement à Tiantiaka. Nous avons un partenariat qui a bien démarré et cela suppose que bientôt avec la consolidation de ce partenariat, nous pourrons faire partir des artistes et des artisans du Gulmu pour montrer leurs talents en Europe.

Interwiew réalisé par Privat OUEDRAOGO

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{slide=Article paru sur www.lefaso.net}

SidwayaVIe édition du Festival Dilembu au Gulmu : La culture rime avec le concept du développement participatif

Le Festival Dilembu, comme son nom l’indique, consacre la fête de fin des récoltes dans le terroir gulmu. La sixième édition a rassemblé du 16 au 19 avril 2009 à Tiantiaka dans le département de Tibga, plusieurs festivaliers venus d’Europe, pour communier culturellement avec les communautés villageoises dans leur environnement.

Tiantianka, dans le département de Tibga, à 27 km au nord-ouest de Fada N’Gourma était du 16 au 19 avril 2009, le lieu de convergence d’artistes, d’artisans, de troupes de danses traditionnelles et modernes, des populations et producteurs des zones rurales de l’Est. Aussi, de nombreux festivaliers sont venus de Belgique, d’Allemagne et de France. La sixième édition a eu pour thème : "Culture, facteur d’ouverture et de développement socioéconomique".

Le festival a été parrainé par le secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, Jean-Baptiste Natama, et placé sous le patronage du ministre de la Culture, du Tourisme et de la communication, représenté par son conseiller technique, Achille Yaméogo. Sur un même podium dressé aux couleurs, et frappé du logo et des insignes du Fesdig, des vedettes de la chanson moderne et traditionnelle, des troupes de danse modernes et traditionnelles, des artistes, ont rivalisé de talent.

A l’affiche, il y avait les artiste musiciens comme : Yoni, Nama Jaki, des groupes de rap, les Player’s, le MD, mais aussi des troupes de danse dont la renommée dépasse les frontières nationales comme : les troupes Yankadi, Ganta de la Gnagna, Yendabli, Boyaba, des cantatrices bien connues sur la scène musicale nationale et internationale dont Marie Gayéri, Youmali Natama, Timpougba Lankoandé, ainsi que des chansonniers de la jeune génération dont Thiombiano Harouna, Nidja Ouoba, Natama Paniagou et Maadou Goni, ont tenu à marquer de leur présence sur scène. La jeune troupe Cohésion de l’école de Yamba a émerveillé le public par sa prestation. Les artistes amis du Belguim Circus ont aussi joué leur partition par des représentations riches et pleines de prouesses.

Pendant trois jours, les festivaliers ont assisté à un programme de spectacles variés avec une foire agropastorale, des activité culturelles et sportives, des compétitions en danse et musique, des contes et proverbes, des projections de films documentaires, de l’art culinaire et vestimentaire, une exposition d’artisanat dans des stands ainsi qu’une rue marchande sur l’espace tenant lieu de site du Festival. Toutes ces activités ont été concoctées par l’Association Todiyaba pour la culture et le développement et le président du comité directeur du Festival Dilembu au Gulmu, Alfred Ouoba.

Le parrain de la sixième édition du Fesdig, Jean Baptiste Natama, tout en remerciant l’ensemble des festivaliers pour leur présence remarquable a joint sa voix à cellle de ses filleuls, pour exprimer sa profonde gratitude aux autorités du ministère de la Culture du Tourisme et de la Communication, pour leur engagement aux côtés des organisateurs, engagement symbolisé par l’accompagnement de ce festival, ainsi qu’au autorités de la région de l’Est, les amis et frères venus d’Europe, particulièrement de la Belgique. "Ce festival qui nous rassemble est l’un des rares festivals de notre pays à se produire en milieu rural. Il est un festival rural qui ne se distingue pas de son environnement comme une fausse note.

Le Fesdig de par son style d’organisation qui implique et responsabilise les populations, est un outil d’auto promotion pour l’ensemble des villages de sa zone d’action. De par l’architecture des installations de son site, le Fesdig est un tableau naturel de l’habitat Gulmu. De par sa mission, ce festival est une merveilleuse illustration d’une démarche citoyenne vers une appropriation réussie de la décentralisation. Mieux, le Fesdig est une école du développement et j’en veux pour preuve, l’existence ici à Tiantiaka de paysans leaders formés au fil des éditions du festival, de même que la capacité prouvée de la population à discuter et à négocier un projet avec un partenaire", a relevé le SP du MAEP. Succédant au parrain, le conseiller technique représentant le ministre de la Culture du Tourisme et de la Communication, Louis Achille Yaméogo, a traduit aux organisateurs du Fesdig, le discours du ministre Filippe Savadogo empêché.

Il s’est dit ravi de présider cette cérémonie dans une région très représentative de la diversité culturelle à l’heure de la mondialisation où la tendance est à l’uniformisation. "La lutte est déterminante pour préserver les expressions culturelles spécifiques car dans le grand village culturel que devient notre monde, il est impérieux et avantageux de sauvegarder les cases à l’intérieur desquelles l’on peut découvrir l’identité des communautés", a souligné le représentant du ministre. La sixième édition du Fesdig a récompensé les meilleurs artistes et troupes pour leurs prestations, ainsi que les paysans producteurs. Avant de refermer ses portes le dimanche 19 avril. Les festivaliers se sont donné rendez-vous pour la septième édition en 2010.

Privat OUEDRAOGO

Sidwaya

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{slide=Evasion n°668 du vendredi 03 au jeudi 09 juillet 2009}

FESTIVAL DILEMBU AU GULMU

La culture dans toutes ses facettes

Il s’est tenu du 16 au 19 avril dernier, la 6e édition du FESDIG (Festival dilembu au Gulmu).

Placée sous le parrainage de Jean Baptiste Natama du MAEP, la présente édition avait pour thème "culture, facteur d’ouverture et de développement socio-économique. Le festival se tient chaque année à Tiantiaka dans le département de Tibga à 27 km de Fada N’Gourma.

L’art culinaire et vestimentaire, les sports traditionnels, une foire agropastorale et une rue marchande étaient au menu de ce grand rendez-vous culturel. L’on a noté la présence de plusieurs autorités de la région dont Innocent Kouldiati, directeur général de la CNSS, le député Idrissa Tandamba, le président du conseil régional de l’Est.

Cadre de rencontre et d’échanges interculturels, le FESDIG a connu la participation de plusieurs troupes (troupe Gaanta, compagnie Boyaba, Youmanli, Natama, Marie Gayéri, Madou Goni...) et une forte délégation d’artistes musiciens modernes conduite par le directeur exécutif de PRO-ORG, Prospère.

Parmi ces artistes, on peut citer Nama Jacky, les Playerz, Nindja Ouoba et le Belgium cirque de Bruxelles qui a constitué la grande attraction de cette 6e édition du FESDIG.

Facteur de rapprochement des fils de la région, de développement socio-économique de Tiantiaka et d’intégration, le festival dilembu au Gulmu qui draine chaque année des milliers de visiteurs, mérite d’être soutenu selon Alfred Ouoba, le directeur du festival. Rendez-vous est pris pour 2010 pour la 7e édition.

Par Aboubakar KERE (Collaborateur)

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Le FESDIG, la valorisation de l'ensemble du patrimoine culturel